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Beauty queen of only eighteen
She had some trouble with herself
He was always there to help her
She always belonged to someone else
I drove for miles and miles
And wound up at your door
I've had you so many times but somehow
I want more
{Refrain:}
I don't mind spending everyday
Out on your corner in the pouring rain
Look for the girl with the broken smile
Ask her if she wants to stay awhile
And she will be loved
And she will be loved
Tap on my window, knock on my door
I want to make you feel beautiful
I know I tend to get so insecure
It doesn't matter anymore
It's not always rainbows and butterflies
It's compromise, it moves us along
My heart is full and my door's always open
You can come anytime you want
{au Refrain}
And she will be loved
And she will be loved
I know where you hide
Alone in your car
Know all of the things that make you who you are
I know that goodbye means nothing at all
Comes back and begs me to catch her every time she falls
Tap on my window, knock on my door
I want to make you feel beautiful
{au Refrain}
And she will be loved
And she will be loved
Please don't try so hard to say goodbye
Please don't try so hard to say goodbye
I don't mind spending everyday
Out on your corner in the pouring rain
Please don't try so hard to say goodbye
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Tu peux naître au bon endroit
Avec une mère qui t'aime, tun père qui est là
Une famille entière autour de toi
Un amour sincère pour guider tes pas
Tu peux naître orphelin
Dans un endroit synonyme de rien
Avec un quignon de pain pour destin
Et en horreur le genre humain
{Refrain:}
Mais ce que tu fais
C'est ta réalité
Ce que tu fais
C'est ta réalité
Tu peux être soudanais
Entre la charia et l'armée
Voir ton avenir enchaîné
Ce système que tu hais
Alors tu vis ta vie d'un trait
Sans savoir qui tu es
Avec pour seul fait ta misère et ta mosquée
Tu peux être soudanais
Entre la charia et l'armée
Être prêt à prendre des coups de fouet
Parce que tes dreadlocks ont poussés
Te boire une rebié t'évader à danser
En sachant que ce que tu fais pourrait t'emprisonner
{au Refrain}
Tu peux vivre un cité pourrie
Avec ton pitt et tes amis
Ton hall, ta 86, ton teushi
Et la police comme seule ennemie
Tu peux vivre un cité pourrie
Avec ton week-end comme seul ami
Ces deux jours sacrés pour une autre vie
Prendre le temps de bouger trouver tes envies
Tu peux tabasser tes gosses entre ta femme et ton divorce
Tu peux trouver la vie si féroce qu'alors tu baignes tu passes en force
Tu peux ne pas faire d'enfants
Te dire qu'être père ça prends du temps
Revoir ta vie d'adolescent
Et pas refaire ce qu'ont fait tes parents
{au Refrain}
Tu peux choisir la musique
Avoir un père directeur artistique
Connaître Senti et ses indics
Qui feront de toi une star académique
Tu peux choisir la musique
Pour avancer pour que ça communique
Prendre en chemin le monde artistique
Pour lui garder sa fierté mystique
{au Refrain
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Embrasse moi dessus bord
Viens mon ange, retracer le ciel
J'irai crucifier ton corps,
Pourrais-je depunaiser tes ailes ?
Embrasser, te mordre en même temps
Enfoncer mes ongles dans ton dos brulant
Te supplier de me revenir et tout faire
ô tout pour te voir partir et viens!
Emmene moi là bas
Donne moi la main
Que je ne la prenne pas
Ecorche mes ailes
Envole moi
Et laisse toi tranquille a la fois
Mille fois entrelassons nous
Et lassons nous meme en dessous
Serre moi encore serre moi
Jusqu'a etouffer de toi
Il y a des salauds
Qui pillent le coeur des femmes
Et des femmes qui n'savent plus trop
D'ou l'amour tire son charme
Papillons de fleurs en fleurs
D'amour en amour de coeur
Ce qui n'ont qu'une etoile
Ou ceux qui brulent leur voiles
J'aime tes larmes quand tu aime
Ta sueur le sang, rendons nous amants
Qui se passionne, qui se saigne
J'aime quand mon ecorché est vivant
Je ne donne pas long feu
A nos tragédies, à nos adieux
Reviens moi, reviens moi
Tu partira mieux comme ça
A force de se tordre,
On en finirai par se mordre
A quoi bon se reconstruire,
Quand on est adepte du pire
Malgré nous, Malgré nous,
A quoi bon se sentir plus grand
Que nos, deux grains de folie dans le vent
deux ames brulantes deux enfants
Il y a des salauds
Qui pillent le coeur des femmes
Et des femmes qui n'savent plus trop
D'ou l'amour tire son charme
des Papillons de fleurs en fleurs
D'amour en amour de coeur
Ce qui n'ont qu'une etoile
Ou ceux qui brulent leur voiles
Embrasse moi dessus bord
Viens mon ange, retracer le ciel
J'irai crucifier ton corps,
Pourrais-je depunaiser tes ailes ?
Embrasser, te mordre en même temps
Enfoncer mes ongles dans ton dos brulant
Te supplier de me revenir et tout faire
Pour te voir partir et viens!
Emmene moi là bas
Donne moi la main
Que je ne la prenne pas
Ecorche mes ailes
Envole moi
Et laisse toi tranquille a la fois
Mille fois entrelassons nous
Elassons nous meme en dessous
Serre moi encore serre moi
Jusqu'a etouffer de toi {x2}
Serre moi encore serre moi
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C'est pas qu'on s'sente différents
Ou bien qu'on juge la vie
Mais qu'est-ce qu'on s'sent loin des gens
Quand on survole la ville sur son tapis
Et rire des gueules de déterrés
Au fond du métro parisien
Mais nous c'est pas pareil
On est crevé quand on s'lève le matin
Au prolo qui s'énerve
Accroché à sa voiture à crédit
A chaque feu rouge qui traîne
Dans les embouteillages de sa vie
A la fine rayure
Sur la carrosserie de sa connerie
Si chère si sacrée et si dure
Que sa femme à côté se plie
Sa femme qui fait marcher
A elle seule tout le télé-achat
Les feux d'l'amour
Ou les navets de Foucault
D'Voici à Gala
À croire qu'ça les arrange
De laisser s'agglutiner les cons
Ça f'ra d'l'abruti pour demain
D'la chasse d'la pêche des traditions
C'est pas qu'on s'sente différent
Quoique des fois un peu si
On comprend pas bien les gens
Alors on s'exclut de la partie
Un sentiment bizarre
Que le monde est peuplé de crétins
Mais nous c'est pas pareil
On dit pas qu'on regarde TF1
Mais nous c'est pas pareil...
Alors où est cachée
La fine crème du genre humain
Qui vote son Le Pen au mois de mai
Qui rêve de Heider pour demain
Qui voudrait faire la peau
A tous les grilleurs de priorité
Ou qui paye 100 euros pour voir la Dion
Ou Hallyday bourré
A l'idée qu'on se fait
Du monde et de ses aléas
On est toujours le con de quelqu'un
Mais mon voisin le sait pas
Alors quand il hurle au silence
Je monte le son rien que pour lui
Vive les beaufs et vive la France
J'assume ma connerie même la nuit
C'est pas qu'on s'sente différents
Ou bien qu'on juge la vie
Mais qu'est-ce qu'on s'sent loin des gens
Dès qu'ils donnent tous ensemble leur avis
Mais nous c'est pas pareil
Son avis on le garde pour soi
Paraît qu'on est tous un peu con
Dès qu'on est un peu plus de trois
3 commentaires -
Moi qui croyais la bataille des Francs dépassée
Moi qui pensais que l'âge, nous éloignerait du Moyen Age
Où sa majesté pour quelques Louis d'or
Rêvait en douce, d'un nouveau château fort
Tranquille comme un chevalier pendant les croisades
Qui demanderait une paille au cafetier, pour sa limonade
Yeeeah !
Dieu quel idéal, l'air politico animal
Au nom de son instinct et en lutte pour sa survie
Attaquer le voisin avant que l'autre ne le fasse aussi
Comme un shérif en plein dans un cartoon
Qui se taperait une mousse tranquille au fond du saloon
Yeeeah !
Moi qui imaginais Dieu en dehors de tout ça
Mais quelle furie s'est envoyé, militaire brandissant sa croix
Toute une armée bénie par le seigneur
Ca vous libère un peuple opprimé en moins d'un quart d'heure
Comme un scud, sponsorisé par une église
Qui enverrait ses prières, pendant que le général vise Yeeeah !
Moi qui attendais des grandes prouesses technologiques
Des frappes chirurgicales, des infirmières en balistique
Ce qu'il doit falloir être tête en l'air
Pour buter ses propres hélicoptères
Comme un bidasse qui se prendrait pour Stallone
Et qui se prendrait en public la tête un peu dans tous les pylônes
Yeeeah !
Moi qui attendais avec impatience leur nouveaux scénario
Le pop-corn de l'année, un mélange Robocop et Rambo
Avec bien sur un p'tit brin d'exotisme
Une happy end en plein patriotisme
Mais il parait que Hollywood s'est fait doublé
Leur président leur a déjà piqué l'idée
Comme une blague qui ferait le tour du monde
On la raconte à ses enfants et on l'emporte dans sa tombe
Yeeeah !
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